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L’écologie et la PLV sont-ils compatibles ?

Dernière mise à jour : 17 mars 2021

De prime abord, publicité et écologie ne semblent pas pouvoir fonctionner ensemble. Pourtant, l’éco-conception permet de penser business tout en respectant l’environnement. Comment allier Publicité sur Lieu de Vente (PLV) et écologie ?

Historiquement, depuis l’avènement de la PLV dans les années 1950, les supports de communication et de publicité furent fabriqués en PVC. Mais avec la prise de conscience environnementale de ces dernières années, les entreprises qui se trouvent dans une démarche écologique peuvent désormais opter pour des matériaux éco-responsables, recyclables ou issus du recyclage. C’est ce qu’on appelle la “PLV verte”.

En 2009, la charte de l’Union des annonceurs (UDA) engage les industriels (entre autres, mais ce sont les plus gros consommateurs de PLV) dans le chapitre sur « l’intégration de l’impact environnemental dans les critères de choix des supports de communication ».


L’éco-conception se définit ainsi, selon l’Afnor : “une démarche innovante qui se caractérise par l’intégration des critères environnementaux dès la phase de conception d’un produit ou service afin d’en réduire les impacts tout au long de son cycle de vie”. L’impact environnemental ne se limite donc pas au matériau utilisé, mais également à :

  • l’extraction des matières premières

  • la consommation d’énergie pour la fabrication

  • la mise sur le marché

  • le transport

  • l’utilisation du produit

  • la gestion en fin de vie du produit

Repenser les supports de communication


On peut imaginer, à tort ou à raison, que choisir des matériaux verts coûte plus cher. Or, l’évolution des matériaux tend à réduire ce surcoût, estimé de 10 à 15% par l’UDA.

Les supports de PLV en toiles textiles sont un bon premier exemple. Le polyester, plus économique, est un tissu artificiel constitué de fibres, elles-mêmes issues du recyclage de bouteilles en plastiques. Ce type de textile est également recyclable… et ainsi la boucle est bouclée !

En termes d’impressions numériques, il est possible de choisir une encre aqueuse, c’est-à-dire à base d’eau, sans solvant chimique, ni odeur artificielle, ni COV (composé organique volatile). Sachez que cette technique non polluante n’enlève en rien la qualité d’impression finale.

Ainsi, quasiment toutes les PLV traditionnelles, comme les suspensions (kakémonos, roll up, bannières…), les stands mobiles, drapeaux publicitaires, etc. peuvent être éco-conçues.

Chez CARO PLV, nous venons de concevoir pour l’un de nos clients importants, une version de présentoir 100% RSE, entièrement en carton, sans aucun collage ni clips.


5 conseils pour concilier PLV et écologie


Enfin, voici quelques conseils pour réfléchir de manière éco-responsable :

  1. Il faut limiter les PLV multimatériaux, privilégier l’unimatériau

  2. Adopter des matériaux respectueux et labellisés (bois, carton recyclé, papier recyclé, polyester…)

  3. Ne pas recourir à des colles ou autres produits de transition nocifs

  4. Préférer les prototypes numériques, en 3D par exemple

  5. Ne pas multiplier les épaisseurs de matières

En conclusion, alors que les mentalités du côté des annonceurs, des fabricants et des clients évoluent, il est de notre devoir à tous de reconsidérer l’aspect écologique de la PLV.

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